Thermomix TM5 piraté : révélations sur les failles insoupçonnées de ce robot culinaire

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Cocotte minute dans la cuisine connectée : le Thermomix TM5 n’est pas à l’abri des cyber-casseroles !

Un robot culinaire star mis à nu par des experts français

On l’imaginait indéboulonnable, bien protégé derrière son écran tactile et ses recettes élaborées au millimètre. Pourtant, le Thermomix TM5, icône de la cuisine moderne, vient d’être pris la main dans la pâte… par des chercheurs français. Leur découverte ? Ce cher appareil, en apparence dédié à l’art culinaire, peut s’utiliser et se manipuler comme un ordinateur. Oui, vous avez bien lu. Ce n’est pas une histoire à raconter à table avec la grand-mère, sauf si elle manie aussi bien la clé de chiffrement que la maryse.

C’est la société française Synacktiv qui, dans une publication du 10 juillet 2025, a révélé les dessous de cette trouvaille. Oubliez l’image du « hacker » calé dans son canapé, le regard rivé sur son écran à des kilomètres de la casserole : ici, tout se joue au cœur même du robot, durant un travail minutieux, presque artisanal. Pour compromettre le Thermomix TM5, il faudra plus qu’un tournevis : il faut des outils particuliers, de la patience, et surtout un accès direct à l’appareil.

L’autopsie des failles : trois vulnérabilités clefs

Le rapport de Synacktiv détaille trois faiblesses. Le suspense est levé, sortons les ingrédients :

  • La première : une faiblesse dans la manière dont l’appareil vérifie l’authenticité de son firmware, autrement dit de son logiciel interne. Imaginez un videur de boîte de nuit qui ne contrôle que la couleur de vos chaussures…
  • La deuxième : l’extraction possible de la clé AES, celle qui sert à chiffrer les données du Thermomix. Oui, même entre deux tournées de soupe, il en garde des secrets.
  • La troisième : la vérification (un peu trop) laxiste de certaines parties critiques du système, ce qui permet, pour les plus bidouilleurs, d’installer un logiciel non-officiel, malveillant ou… personnalisé à souhait.
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Pour démontrer la prise de contrôle, Synacktiv a même publié une image du Thermomix TM5 affichant fièrement leur logo sur l’écran. Pendant ce temps, la molette physique et les voyants LED, eux, restent fidèles au poste : ils continuent de fonctionner, preuve que le robot tourne… mais hors du système Vorwerk habituel.

Pas de panique en cuisine : l’attaque n’est pas à la portée de tous

Avant de jeter votre Thermomix dans la suspicion bouillante, un point d’apaisement s’impose. Pour réussir cette attaque, il ne suffit pas de se connecter à distance ou d’envoyer un virus à travers le cloud du gratin dauphinois. Non : il faut posséder l’appareil, le démonter soigneusement, disposer de compétences solides… Bref, tout cela relève du très haut niveau. Aucune intrusion à distance n’a été observée ou jugée possible avec cette méthode.

Mieux encore, si votre robot fonctionne avec une version logicielle à partir de la 2.14, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles : la faille a été corrigée. Un argument rassurant pour celles et ceux qui craignaient de voir leur soupe programmée se transformer en messagerie codée ou, pire, en playlist de recettes anarchistes.

Curiosité technique ou inquiétude ? La bonne attitude à adopter

Alors, faut-il voir dans cette annonce matière à paniquer ? Non. S’agit-il d’une bonne occasion de s’émerveiller de la complexité de nos objets du quotidien, même les plus anodins ? Absolument ! Comme le souligne Synacktiv, cette trouvaille montre que tout appareil électronique un tant soit peu intelligent peut cacher dans ses entrailles de quoi inspirer les plus technophiles.

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Envie de creuser la question, ou de briller lors du prochain dîner avec une anecdote mi-geek mi-cuisinière ? Le rapport complet, extrêmement détaillé, est d’ores et déjà à disposition sur le site de Synacktiv pour tous les curieux.

En somme, votre Thermomix TM5 n’est pas devenu une passoire numérique. Mais la prochaine fois que vous tournez la molette, souvenez-vous : même les robots les plus sûrs ont leurs petits secrets… et parfois, il faut un hacker-artisan pour les découvrir !

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