Les nuits paisibles, on en rêve tous. Mais parfois, un concert de ronflements vient troubler notre sommeil (et celui de nos proches, qui songent sérieusement à déménager sous la couette d’à côté). Heureusement, la naturopathe Laure Bernard a plus d’un tour dans son sac pour nous aider à retrouver le silence nocturne grâce à des astuces naturelles aussi efficaces que faciles à tester !
Pourquoi ronfle-t-on ? Petit passage en revue des origines…
Premier constat : le ronflement, ce n’est pas rare ! Près de 40% des adultes de plus de 50 ans seraient concernés régulièrement selon l’Assurance maladie, et les enfants non plus ne sont pas à l’abri. Certains ronflements sont discrets, d’autres carrément bruyants, et leur fréquence varie selon les individus.
Mais pourquoi ronfle-t-on, au juste ? La cause la plus fréquente est une obstruction des voies aériennes supérieures, liée au relâchement des muscles du pharynx. Mais d’autres facteurs viennent s’en mêler :
- Malformations de la cloison nasale
- Polypes
- Affections allergiques
- Infections des sinus
D’autres causes, temporaires celles-là, comme les congestions nasales dues à la rhinite, sinusite, rhume, bronchite ou rhino-pharyngite, sont citées par Laure Bernard. Chez les femmes enceintes, la prise de poids comprime les voies respiratoires. Le stress et les angoisses ne sont pas en reste, eux aussi peuvent jouer sur la respiration nocturne… et donc sur la production sonore !
Additionnons aussi l’âge, le surpoids, l’obésité, le tabagisme et même les mauvaises habitudes alimentaires qui favorisent la survenue des ronflements. « L’acidité remonte jusqu’à l’œsophage, puis elle atteint la sphère respiratoire. Ce qui déclenche une congestion nasale et la production de mucus », détaille la naturopathe. Les somnifères, quant à eux, assoupissent les tissus de la gorge, aggravant la situation. Enfin, une mâchoire trop avancée ou trop reculée peut bloquer la circulation de l’air… Ambiance !
Les 5 remèdes naturels anti-ronflement de la naturopathe
- Adopter une bonne hygiène de vie : Dormir sur le côté, pratiquer une activité sportive, miser sur une alimentation équilibrée, boire suffisamment. Voilà qui permet d’éviter le relâchement des tissus des voies respiratoires et de limiter les risques de ronfler à tue-tête.
- Limiter certains aliments : Diminuer sa consommation de produits laitiers, d’alcool, de plats gras ou sucrés. Cela réduit les remontées acides, la congestion nasale et la production de mucus, véritables carburants du ronflement.
- Lavage nasal ponctuel : Une à deux fois par semaine (ou tous les quinze jours), un lavage du nez à l’eau de mer ou au sérum physiologique avant de se coucher peut dégager les voies. Attention à ne pas en abuser sous peine d’irriter les cloisons nasales (excepté en cas de rhume).
- L’ostéopathie : Cette pratique permet d’identifier et de traiter les restrictions de mobilité dans le corps. Elle favorise le passage de l’air dans les voies respiratoires, un point précieux surtout chez les femmes enceintes qui ont parfois plus de difficultés à respirer la nuit.
- Les tisanes bénéfiques : La première recette associe gingembre (soulage les voies respiratoires) et réglisse (adoucie). Une cuillère à café de gingembre et un bâton de réglisse dans de l’eau bouillante pendant 5 à 10 minutes, puis infusez 5 minutes avant de filtrer. Boisson déconseillée aux femmes enceintes. Une autre option : une tisane à l’eucalyptus (expectorant) et miel (adoucissant), parfaite en cas de maladie. Faites infuser une cuillère à soupe de feuilles d’eucalyptus dans de l’eau bouillante 5 minutes, laissez ensuite 5 minutes supplémentaires, puis ajoutez une demi cuillère à café de miel à la fin. Attention, cette tisane n’est pas adaptée aux femmes enceintes ou aux enfants de moins de deux ans.
Huiles essentielles : les alliées anti-ronflement
Les huiles essentielles ne sont pas en reste dans la lutte anti-ronflement. Pour les cas liés au rhume ou à la rhino-pharyngite, Laure Bernard suggère une synergie d’eucalyptus radié (expectorant) et de menthe des champs (facilite la respiration). La recette ?
- 20 gouttes de chaque huile essentielle dans 10 ml d’huile végétale, à mettre dans un roll-on, puis appliquer sur le torse avant de dormir.
- En cas d’encombrement important, ajoutez 10 gouttes d’huile essentielle de pin sylvestre.
Pour les ronflements liés au stress, place à l’huile essentielle de marjolaine à coquille (calme les angoisses et désencombre) et à celle de bergamote (antispasmodique et décontractante). Mélangez 25 gouttes de chaque dans 10 ml d’huile végétale, à appliquer avant le coucher. Prévoyez l’accord du médecin si besoin, et attention aux précautions d’usage !
Quand faut-il consulter ?
Si une personne ronfle, qu’elle se réveille fatiguée et prend du poids, Laure Bernard conseille une visite médicale rapide. Ces trois symptômes peuvent évoquer une apnée du sommeil, un trouble à ne pas sous-estimer.
En résumé : quelques gestes simples et naturels peuvent aider à chasser le bruit des ronflements de vos nuits. Chouchoutez votre mode de vie, donnez une chance aux tisanes et aux huiles essentielles (mais toujours avec prudence et bienveillance), et restez attentif aux signaux d’alerte. Avec tout ça, vous voilà armé pour retrouver la sérénité nocturne – et la gratitude de vos voisins de lit !

Passionnée par le fait-main depuis toujours, Cathy est la fondatrice de Créer soi-même, un blog où créativité rime avec simplicité. Couturière dans l’âme, bricoleuse curieuse et décoratrice du quotidien, elle partage ses idées DIY accessibles, ses tutoriels pas à pas, et son amour des petits détails qui font toute la différence. À travers ses articles, elle invite chacun à retrouver le plaisir de créer de ses propres mains, quel que soit son niveau.





