Les 8 gestes quotidiens qui sabotent discrètement votre métabolisme selon la science

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Vous pensez adopter une vie saine, et pourtant la balance fait de la résistance ? Le coupable se cache souvent là où on ne l’attend pas : le métabolisme ! Ce chef d’orchestre intérieur, indispensable au maintien de notre silhouette, peut jouer faux discrètement… à cause de petits riens que l’on répète au quotidien. La science l’affirme : certains gestes sabotent en douce votre moteur à calories. Derrière chaque jean récalcitrant, il pourrait y avoir l’une de ces huit mauvaises habitudes bien ancrées.

Qu’est-ce que le métabolisme… et pourquoi s’en préoccuper ?

Le métabolisme, c’est l’ensemble des réactions chimiques qui, dans notre corps, transforment les aliments que l’on consomme en énergie. Quand vous croquez dans une tartine ou sirotez un café, votre organisme extrait d’abord les nutriments (le catabolisme), puis les utilise pour produire l’énergie qui alimente tous vos mouvements et vos pensées (l’anabolisme – oui, même réfléchir fait brûler des calories, donc aucune culpabilité pour la grasse matinée studieuse).

Problème : on n’a pas tou.te.s le même patrimoine génétique, et la vitesse du métabolisme varie… mais notre mode de vie joue aussi un rôle crucial. Un métabolisme rapide = plus de calories éliminées sans prendre de gants. Un métabolisme lent = les calories, elles, prennent le temps d’élire domicile. Dit autrement, votre silhouette vous supplie d’y faire attention.

Les gestes quotidiens qui le ralentissent sans (presque) faire de bruit

Selon les experts, plusieurs habitudes anodines tirent sur le frein à main du métabolisme. Voici le casting scientifique des huit saboteurs du quotidien :

  • Sauter le petit-déjeuner : Après une nuit sans apport de nutriments, votre métabolisme a besoin d’un coup de starter. Démarrez la journée avec un petit-déjeuner dans l’heure (mieux : dans les 15 minutes!), sinon le corps continue d’économiser ses calories, tel un écureuil prévoyant. Merci Joanne Rinker, diététicienne-nutritionniste, pour le conseil !
  • Manquer de protéines : Les muscles, plus on en a, plus on brûle d’énergie. Les protéines servent à entretenir cette précieuse masse musculaire. Moins de protéines = moins de muscles = moins de calories éliminées. Au passage, l’organisme doit bosser dur pour digérer les protéines, ce qui booste aussi le métabolisme : leur effet thermique est bien plus important que celui des glucides ou des graisses. Des études montrent qu’on peut augmenter temporairement son métabolisme de 20 à 30% avec des protéines, contre 5 à 10 % pour les glucides et… à peine 3 % (ou moins) pour les graisses.
  • Trop rester assis : Merci le National Health Service britannique pour cette piqûre de rappel : la sédentarité ralentit le métabolisme, nuit à la régulation de la glycémie, de la pression artérielle, et surtout à la capacité à décomposer les graisses stockées. Avis aux accros du canapé ou du bureau !
  • Oublier de bien s’hydrater : Une étude du Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism : boire 500 ml d’eau peut accélérer le métabolisme de 30 %, et ce pendant une heure. La magie de l’eau, ce carburant universel…
  • Dormir dans une chambre trop chaude : Dormir au frais booste la consommation de calories, car le corps active la « thermogenèse » pour rester à la bonne température (37°C). Plus il doit puiser dans ses réserves, plus il brûle. Dormir façon sauna = métabolisme ramolli.
  • Mal dormir (quantité et qualité) : Les études ne laissent aucune chance au mythe du héros insomnies : trop peu de sommeil entraîne un ralentissement net du métabolisme… et du risque de prise de poids. Dormir seulement 4 heures par nuit pendant 5 nuits ? Métabolisme de base au repos en chute de 2,6 %. Le manque de sommeil joue aussi sur la gestion du sucre dans le sang : résistance à l’insuline, taux de glucose au plafond, stockage des graisses… Bonjour les dégâts.
  • Des régimes trop drastiques : Réduisez drastiquement vos apports caloriques, et votre corps croit qu’il traverse la grande famine : il réduit la vitesse à laquelle il brûle des calories, pour économiser sa précieuse énergie. Les études sur personnes minces et en surpoids le confirment : descendre sous la barre des 1000 calories/jour, c’est dire au revoir à son métabolisme de compétition.
  • Favoriser l’appétit… pour le sucré et le gras : Quand le métabolisme tourne au ralenti à cause d’un apport trop faible, non seulement il baisse, mais il titille aussi l’envie irrésistible d’aliments gras et sucrés. Et ça, votre volonté lui en voudra.
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Comment mettre son métabolisme du bon côté ? Conseil final

Le métabolisme n’est certes pas un interrupteur. Mais prendre soin de ses habitudes quotidiennes, c’est déjà éviter de saboter son mécanisme brûle-calories. Bougez, dormez bien et n’oubliez pas : le petit-déjeuner n’est pas un mythe inventé par l’industrie du croissant. Un moteur bien huilé, ça change tout !

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